Klorane France
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Les cheveux font partie de notre identité et lorsqu’on les voit tomber, c’est la panique ! Mais pourquoi tombent-ils ? Nos experts vous expliquent les raisons de cette chute.
Chute de cheveux : cycle, durée de vie, traitements... décryptage
Lorsque la perte de cheveux devient anormale (c’est-à-dire au-delà de 100 cheveux par jour), il est temps de passer à l’action. Mais comment traiter et prévenir la chute efficacement sans avoir identifié ce qui l’a causée ? Qu’elle soit soudaine, impressionnante ou plutôt progressive dans le temps, il existe une multitude de facteurs qui l’expliquent. En identifiant la raison de cette chute de cheveux, il est naturellement plus facile de la traiter.
Si vous perdez subitement vos cheveux par poignée, c’est que celle-ci est liée à un événement ou une raison précise. On parle de chute réactionnelle. Les éléments déclencheurs les plus fréquents sont :
• Le stress : une des principales causes ! Non seulement, il n’est pas agréable à vivre au quotidien mais en plus, il chamboule notre système hormonal. En sécrétant une grande quantité de cortisol (l’hormone du stress), c’est l’ensemble du corps qui est impacté, dont le cycle de vie du cheveu…
• Le changement de saison : entre le soleil, la chaleur et les baignades à répétition, durant l’été nos cheveux sont menés à rude épreuve. Affaiblis, ils ont donc tendance à tomber davantage à l’approche de l’automne.
• La grossesse est une période durant laquelle les hormones tournent à plein régime avant de chuter brusquement peu après l’accouchement, et bim, cela se répercute directement sur nos cheveux !
• Un événement traumatique ou le surmenage. Comme lors d’un pic de stress, c’est tout le corps qui se met en alerte et le cheveu est le premier touché.
• Une carence en fer, en zinc ou en vitamines (dont la vitamine D, C ou encore B3) liée à une alimentation peu variée ou des régimes trop fréquents. Pour en avoir le cœur net, rien ne vaut un bilan sanguin.
A l’inverse de la précédente, ce type de chute s’installe dans le temps et se traduit notamment par une perte en densité et une chevelure de plus en plus clairsemée, au sommet ou sur l’ensemble du crâne.
Rappelons-le, le cycle du cheveu se découpe en 3 étapes : la phase de pousse, la phase transitoire de « repos » puis la phase de chute. S’il dure en moyenne 3 ans chez l’homme et 5 ans chez la femme, nous disposons chacun d’environ 25 cycles tout au long de la vie.
Dans ce type de chute, les cycles s’emballent et la phase de croissance raccourcit. Le follicule pileux finit par s’épuiser et faire disparaître totalement le cheveu. Cette chute progressive est liée à un dérèglement hormonal, bien souvent héréditaire, et peut notamment mener à la calvitie avec l’âge.
La ménopause est également un bouleversement hormonal majeur qui peut entraîner une chute de cheveux chez la femme.
• Un traitement médical : certains médicaments agressent le cuir chevelu et affinent le cheveu. On pense tout de suite aux traitements « lourds » comme la chimiothérapie mais c’est aussi le cas avec des médicaments plus communs tels que la pilule contraceptive qui peut être la cause d’une perte de cheveux chez la femme ou encore les antidépresseurs. Pensez donc à vous renseigner si vous prenez un traitement médicamenteux ou à demander conseil à votre médecin.
• L’hérédité (merci papa merci maman !). Nous en avons parlé un peu plus haut, l’alopécie androgénétique est une maladie héréditaire qui provoque une chute de cheveux progressive chez l’homme comme chez la femme.
• Les shampooings agressifs, les appareils chauffants, les coiffures trop serrées qui fragilisent peu à peu la fibre capillaire.
• Ou encore le tabac, qui a un impact sur l’irrigation du cuir chevelu. Les substances toxiques de la cigarette, telle que la nicotine, sont absorbées par le sang et nuisent à la transmission de l’oxygène et des nutriments vers les organes et le cuir chevelu. Moins oxygénés, les bulbes pileux donnent alors naissance à un cheveu terne, plus fin, en bref : en moins bonne santé. La phase de croissance est ralentie, puis le cheveu tombe et ne repousse pas toujours...
Le mot de l’expert
La pelade est une maladie auto-immune qui entraîne une chute de cheveux « par plaques », partielle ou totale. Si on en sait encore relativement peu sur cette pathologie, on observe une repousse (parfois des mois après la chute) dans 80% des cas.
Avez-vous déjà entendu dire que les femmes enceintes avaient des cheveux en pleine forme ? Si cela peut en effet être le cas suite au boom des hormones, c’est aussi ce qui peut causer une chute de cheveux soudaine quelques mois après l’accouchement… Quels sont les gestes à adopter pour prévenir cette perte de cheveux propre à la femme ?
C’est un fait, ils sont plus touchés par l’alopécie que les femmes. Alors pourquoi perdent-ils leurs cheveux ? Et en quoi cela diffère-t-il de la chute chez les femmes ?
On ne peut le nier mais le stress fait partie intégrante de nos vies, homme ou femme. Surmenage, imprévus ou choc émotionnel, tous les types de stress impactent négativement notre corps et donc nos cheveux. Comment réagir pour limiter l’impact sur la vitalité du cheveu ?
Notre conseil n°1 pour optimiser son traitement antichute : avoir un cuir chevelu sain ! Gras ou irrité, à chaque problème de cuir chevelu sa routine naturelle adaptée.
Bouffées de chaleur, suées nocturnes et menstruations qui disparaissent peu à peu… Aucun doute, c’est bel et bien la ménopause. Durant cette période, le corps de la femme vit un un vrai bouleversement hormonal. Les œstrogènes dégringolent et les androgènes (hormones mâles) prennent donc le dessus. Ce qui a pour effet d’accélérer la phase de pousse du cheveu et de causer la chute plus vite que prévu… Cette hyperactivité explique aussi que le cheveu soit plus fin et plus fragile. C’est pourquoi chute et perte en densité vont souvent de pair. Heureusement, grâce à une routine adaptée et aux bons gestes, il est possible de rebooster naturellement sa chevelure !
Notre solution : faire appel à la nature pour stopper (et prévenir) la perte en quelques semaines seulement.
